On aime… Catherine Jacob et on l’interview

 

 

Racontez-nous un peu l’histoire de « La Famille Katz » et Lisette,votre personnage dans la série ?

A l’origine, la famille Katz est une famille qui a fait fortune grâce au grand-père et à la grand-mère Cohen. Ils avaient une fille, Clarisse et celle-ci à épouser un Katz. Ce couple a eu deux enfants. Clarisse, la mère s’est suicidée alors le père est parti, il  a commencé une deuxième vie et a épousé une autre femme, Lisette et ensemble, ont eu un fils.
Ces deux branches de famille ne se connaissent pas mais elles vont se rencontrer brutalement et soudainement à l’hôpital un 24 décembre car ce monsieur Katz vient de mourir. C’est alors un choc pour ces deux blocs.
L’un est riche grâce au grand-père Cohen joué par Jacques Boudet, il a créé un système d’alarme de sécurité qui a fait fortifier une société dont le petit-fils s’en occupe. Et, la petite fille, jouée par Julie Depardieu est l’outsider de la maison. Humaniste, elle travaille à Pôle Emploi. En fait ce sont des grands bourgeois juifs.

Lisette apprend donc le passé riche de son mari qu’elle ignorait et surtout qu’il s’était bien gardé de lui dire que sa première femme en mourant a eu un héritage de 27% de cette société. Ce qui change absolument tout.
En effet, c’est une femme qui a eu que des petits boulots, elle a une vie très lourde et difficile. Et le fait que son mari lui ai caché ça et ne lui a pas revendu les parts et ainsi lui offrir une autre qualité de vie la rend triste et malheureuse de découvrir ça mais elle décide de s’accrocher et de voir ce qu’il se passe vraiment dans cette boîte. Donc elle qui n’a aucun diplôme arrive quand même à comprendre ce qui se passe car elle connaît la vie, elle connaît les gens.

Elle va alors se trouver un allié homme d’affaires qui est le personnage joué par Alain Bouzigues, qui, pour le reste de la famille, est l’ami confident. Avec elle tout va très bien se passer. Effectivement, il va la confondre avec sa propre fille qui est morte. Cela tétanise évidemment tout le monde mais personne ne veut le secouer.
Celle-ci joue donc sur trois tableaux et va alors s’incruster dans la famille et ne va plus partir. Finalement elle va développer la société et se rendre compte qu’elle est faite pour ça. Mais en réalité ceci est plutôt une source de conflit car les autres ne supportent pas tellement ça, elle s’incruste et en plus elle réussit mieux qu’eux ! 
C’est une situation assez compliquée mais en même temps c’est une situation mignonne car le fils va développer une très grande tendresse pour le père. 

Comment est l’ambiance sur le tournage ?

Nous sommes nombreux, il y a les comédiens et l’équipe de production. On est dans des locaux fermés, ça dure trois mois, c’est une grosse ruche. 
C’est comme un tournage normal sauf que c’est plus long. 

Si vous deviez nous citer un parfum, un homme, une femme, une ville, un objet et une devise ?

Un parfum : Hermès, tout ce qui est « Jardin ».

Un homme : J’aime bien Georges Clooney dans sa petite tenue de cosmonaute dans le film « Gravity ». Je ne cite pas Clive Owen qui me suffit juste en jean ou en t-shirt (Rires).

Une femme : Simone Veil.

Une ville : Paris, quand on a un peu été voir ailleurs, je vous garantis que Paris est un luxe faramineux.

Un objet : Un frigidaire, le mien est immense ! (Rires).

Une devise : « Aide toi, le ciel t’aidera ».

Quels sont vos projets ?

Je viens de terminer un long-métrage pour France 2 avec Gilles de Maistre. C’est complètement autre chose, j’ai tourné dans les conditions d’un documentaire. Gilles est quelqu’un de très talentueux pour ça, il en a beaucoup réalisé.
Là c’est une fiction mais dans des conditions assez légères. On a tourné trois semaines en Israël et une semaine à Paris. 
C’est une histoire à la fois mystique et matrimoniale. Ca s’appelle « Trois mariages et un coup de foudre ». 

J’ai d’autres projets et envies mais je ne peux pas vous en parler.