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On aime… La comédie musicale Cats en France

 

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Si vous êtes comme moi, vous avez la petite vingtaine (oh ça va, je vous vois lever les yeux au ciel) et vous avez peut-être eu la chance de voir Cats à la fin des années 80 quand le spectacle a été joué à Paris… Et oui, j’avais alors une dizaine d’années… Vous voyez bien, la vingtaine je vous disais.

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On vous en parle… La comédie musicale « Le Bal des Vampires »

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Après « La Belle et la Bête« , c’est la comédie musicale « Le Bal des Vampires » qui s’est installée au Théâtre Mogador. Avant tout, voici un peu l’histoire de cette comédie musicale :

 » Dans un petit village, dont les habitants sont terrifiés par une étrange présence, Sarah, la fille de l’aubergiste, est soudainement enlevée. Alfred, transi d’amour pour elle et le professeur Abronsius partent à sa recherche. Elle est retenue au château du terrifiant Comte Von Krolock dont les deux voyageurs parviennent à retrouver la trace.
Mais ils découvrent vite que le château abrite des buveurs de sang.
Les vampires sortent de leurs tombes, le bal peut commencer… « 

Cela fait maintenant 17 ans que cette comédie musicale se joue pour un total de 12 pays. Ce sont déjà plus de 7 millions de spectateurs qui ont pu découvrir cette comédie musicale qui se la joue assez rock ! Cette comédie musicale a été créée à Vienne en 1997 et est tirée du film de Roman Polanski Le Bal des vampires. C’est d’ailleurs Roman Polanski qui s’est occupé de la mise en scène du spectacle.

Malheureusement nous n’avons pas accroché avec la musique du show mais nous ne sommes pas forcément très fan à la base de la chanson « Total Eclipse of the Heart » de Bonnie Tyler, ceci expliquant peut-être cela.
Pour se rattraper, la comédie musicale nous a offert quelques rires. Les personnages sont drôles et nous avons beaucoup aimé celui du professeur qui reste notre chouchou du spectacle.
Nous avons trouvé les décors sublimes et vraiment très bien fait. Ils permettent une véritable immersion dans l’histoire et l’arrivée du cimetière est particulièrement bluffante, tout comme l’auberge qui tourne sur elle même ou la crypte. Chapeau bas pour les décors qui marqueront les esprits.
Les costumes à la fois classes et sanglants sont extrêmement réalistes et on a vraiment l’impression de voir de vrais vampires (oui on sait que ça n’existe pas !).
Certaines des chorégraphies nous ont vraiment impressionné dont une avec des portés assez folles, on aurait limite peur pour la danseuse !

Si vous souhaitez réserver vos places pour une soirée sanglante, rendez-vous sur le site internet du « Bal des Vampires ». Vous y retrouverez également plus d’informations sur le spectacle qui se joue jusqu’au 31 janvier 2015 au Théatre Mogador situé au 25 rue Mogador dans le IXème arrondissement à Paris.

On vous en parle… Le film « Amour sur place ou à emporter »

 

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Peut-être que vous ne le saviez pas, mais après le succès que la pièce de théâtre « Amour sur place ou à emporter » a eu, il a été décidé d’en faire un film.

Dans celui-ci on retrouve Amelle Chahbi et Noom Diawara dans les rôles qu’ils ont si souvent interpréter sur scène. Voici le synopsis du film :

« Amelle et Noom sont deux jeunes trentenaires que tout oppose et que le destin va réunir. ELLE sérieuse, manager au Starbucks, dynamique et LUI en dilettante, malin, et apprenti comique.
Tous deux victimes de déceptions amoureuses, ils ont juré qu’on ne les y prendra plus.
Alors comment faire quand malgré tout, ces contraires s’attirent ? Un jeu de séduction se met alors en place pour notre plus grand bonheur. Mais tout n’est pas si rose, les familles, les amis, les collègues s’en mêlent, les guerres sont déclarées, les brouilles explosent.
Pris entre les racines de leur éducation et le feu de leurs sentiments, quel camp vont-ils choisir ? L’amour triomphera-t-il ? Une chose est sûre, ils nous feront passer un bon moment de franche rigolade et d’émotions… »
Ici, pas de Mac Donald mais le Starbuck prend sa place. Vous pourrez découvrir les membres de la famille de nos deux amoureux ainsi que leurs deux amis : Barbara et Julien dont on entendait déjà beaucoup parlé dans la pièce.
Nous étions ravies de pouvoir retrouver les disputes et autres moments cocasses que nous avions tant aimé dans la pièce. Le film est extrêmement fidèle à la pièce, si ce n’est que nous trouvions que la pièce était adaptée à tous les publics et que nous pensons que le film touche plus la communauté jeune.
Alors rendez-vous le 28 mai  dans les salles pour pouvoir voir ce film et passez un moment de détente totale, tout en rires. Pour vous faire patienter, voici la bande annonce :

On aime… la pièce de théâtre « L’appel de Londres »

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Actuellement se joue « L’appel de Londres » dans la très belle salle du théâtre du Gymnase, situé au 38 boulevard Bonne Nouvelle dans le X ème arrondissement de Paris.
Nous avons eu la chance d’assister à la pièce écrite par le célèbre Philippe Lellouche et mis en scène par Marion Sarraut.

Le casting est quant à lui très bon aussi, on y retrouve Vanessa Demouy, David Brécourt, Christian Vadim et Philippe Lellouche lui-même.

L’histoire est la suivante :

« Trois hommes qui ne se connaissent pas ont quitté la France pour l’Angleterre… Le premier est parti par amour, le deuxième fuit le Fisc et le troisième ne croit plus aux valeurs morales de son pays.
Ils se retrouvent, par hasard, le soir du 14 juillet, dans le restaurant de Marianne, une française à Londres depuis des années… ».

Nous n’avions pas vu les précédentes pièces « Le jeu de la vérité » ou « Boire, fumer et conduire vite » et nous pouvons vous dire que nous n’avons pas été déçues par ce quatuor de comédiens ! Rien n’est surjoué, et leur complicité est évidente, ils s’amusent et le public avec. Une bonne ambiance est palpable dans la salle.
C’est un mélange de bonne humeur, de rires mais aussi de tendresse que nous suivons l’histoire de ces 4 individus différents mais complémentaires. Chaque personnage est intéressant, juste et l’histoire a un vrai fond qui peut faire réfléchir.
Le décor nous plonge très bien dans ce petit bistrot, le texte est bien écrit et la mise en scène parfaite pour que chaque spectateurs puissent profiter pleinement de la pièce.

Nous ne saurons donc trop peu que de vous conseiller d’aller voir ce spectacle qui se joue jusqu’au 31 mai 2014, si vous avez envie de rire et de voir jouer de bons comédiens, réservez vos places ici !

Découvrez la bande annonce de la pièce :

#OnAime… @BornToBeInLive

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« Mesdames et Messieurs, pour le bon déroulement du spectacle nous vous demandons de laisser vos portables allumés.  » Cette annonce, quelque peu étrange, retentit avant chaque représentation, dans cette jolie salle du Théâtre du Petit Gymnase situé au 38 boulevard Bonne Nouvelle dans le X ème.

« Born To Be In Live« , comédie déjantée signée de la jeune auteure et metteur en scène Mily Neau, vous embarque avec humour et ironie  au cœur de la société virtuelle de demain en exhibant addictions et faiblesses numériques du quotidien. Pendant 1h20, vous plongerez à vitesse 4g de saynète en saynète toutes aussi loufoques les unes que les autres, dans l’univers de la geek attitude en compagnie de cette troupe talentueuse de 7 comédiens. Ici tout y passe : des rencontres virtuelles aux rencontres IRL, le concours d’accouchement retransmis en direct, le centre de désintoxication numérique et ses patients très spéciaux, le babyphone-Siri, sans oublier les checks, pokes et autres likes.

Les chroniques, le casting, la mise en scène, tout est maitrisé pour vous faire passer un très bon moment sans jamais vous déconnecter… ou presque.

Toxicomanes 2.0, nomophobes, slowphobes ou personnes atteintes du syndrome de Zuckerberg cette pièce est pour vous ! Pour les autres, venez accompagnés d’un ami présentant les pathologies exposées précédemment. Dans les deux cas, cette pièce vous fera économiser un séjour en centre de désintox.

Article rédigé par Sarah Jane

On aime… Charlotte Gabris et on l’interview

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Raconte nous un peu ton parcours.

J’ai fait un Conservatoire en Suisse. A 19 ans je suis partie aux Etats-Unis où j’ai fait beaucoup de stage « actor studio ». C’est là que j’ai découvert le concept du « seul en scène », j’ai pu voir Jim Carrey, ça m’a énormément plu. Du coup j’ai réalisé que ça me plairais d’écrire mes propres textes et de les jouer sans être avec une troupe. Je suis alors partie à Paris où j’ai d’abord fait du théâtre classique puis j’ai commencé à écrire et à monter sur scène.

Parle-nous un peu de ton spectacle « Comme ça c’est mieux ». 

Le spectacle parle de l’excès en général. Il y a beaucoup de personnages mais ils sont tous très excessifs dans la méchanceté, dans la bonne humeur, dans la tristesse, etc. J’explore tous les excès. Et on se rend compte à la fin que si on les assume, on se sent mieux. 
C’est un mélange de récit et de personnages. Ca me plais de pouvoir raconter ce que j’ai envie de dire et d’être dans la sincérité mais parfois ça me manque de ne pas être avec d’autres gens car ce que j’aime à la base c’est le partage. 

Tu étais chroniqueuse à la radio aux côté de Michel Drucker. Est-ce un exercice que tu aimerais renouveler ?

J’aime bien l’immédiateté, de me dire qu,’en 2/3 minutes il faut avoir les gens dans la poche et cela m’a plu. J’écrivais avec Luigi Li, c’était mon co-auteur et j’aimais travailler avec lui car toute seule ça demandait beaucoup de travail et j’étais sûre d’avoir des blagues efficaces.

Tu as tourné dans « Babysitting » qui va prochainement sortir au cinéma. C’était comment ?

J’avais déjà eu un petit rôle dans « Les Gazelles », le film de Mona Achache. 
Pour « Babysitting » l’ambiance était géniale, on est une vraie bande de potes, je les adore. Tout s’est passé très vite, je connaissais Philippe Lacheau, il m’a appelé, m’a demandé si j’étais libre, je suis allée lire le texte, j’ai aimé et trois semaines après c’était le tournage. Il n’y a même pas eu de casting en fait. 
Je n’ai pas un gros rôle mais je me suis éclatée et c’est u chouette rôle qui débouche sur pleins de choses. Cela m’a donné envie de jouer dans d’autres films et je suis contente car c’est ce que je voulais faire. 

Tu as toujours voulu être humoriste ?

Quand j’étais petite je voulais être artiste. Quand je suis partie un an aux Etats-Unis, j’ai trouvé la vision des gens très large et ouverte, il n’y a pas de cases comme en France. 
Pour moi être comédien c’est pouvoir faire de la radio, écrire un film, être sur scène etc. Je trouve ça ennuyeux de faire qu’une seule chose, je respecte beaucoup ça mais en tant qu’artiste je trouve ça dommage.

Tes coups de cœur du moment au théâtre ?

J’aime beaucoup Delphine Baril qu’on voit dans « Le Before » de Canal Plus. J’adore cette femme car elle n’a pas peur de jouer des personnages totalement tarés. 
ET il y a Jarry, mon metteur en scène, il est très drôle et très fort. 

As-tu un souvenir marquant ?

J’en ai plusieurs mais c’est Fabrice Luchini et Jacques Weber qui m’ont marqué. J’ai eu la chance de faire leur papier à Europe 1, de discuter avec eux, d’avoir des compliments de leur part et ça restera deux très belles rencontres.

Quels sont tes bons plans et tes bonnes adresses ?

La bijouterie « Medecine Douce« , 10 rue de Marseille dans le X ème arrondissement de Paris. Il y a des bijoux fait main, l’atelier est juste à côté. Tout est fin, c’est un peu fantaisie et très beau. 
J’aime beaucoup le resto « Le Petit Cambodge » dans le X ème aussi, 20 rue Alibert. Il y a des Bo Bun énormes, c’est hyper bon.
Sinon il y a une salle de sport où je vais souvent c’est Rue Saint-Maur, tu peux avoir un programme personnalisé, les coachs sont très forts et très sympa ! 

Si tu devais nous citer un parfum, un homme, une femme, une ville, un objet et une devise ?

Un parfum : Insolence de Guerlain et parfois j’alterne avec Amour de Kenzo.

Un homme : Ricky Gervais, c’est un comédien anglais qui fait de l’humour noir, très décalé. Il a joué dans la série « The Office ». 

Une femme : Lena Dunham. 

Une ville : Bruges car je n’y suis jamais allé et ça a l’air très romantique et beau en hiver (Rires). 

Un objet : un presse-papier car je n’en ai jamais eu et je n’ai jamais compris l’intérêt d’en avoir (Rires). Un livre fait très bien l’affaire ! 

Une devise : « Cross that bridge when come to it », c’est ma mère qui disait ça.

Tes projets et tes envies ?

L’écriture de mon premier long métrage ça prend beaucoup de temps, j’ai hâte d’arriver au bout. J’ai envie aussi que le spectacle continue, de le faire grandir encore quelques années.

On aime… Marie Barraud et on l’interview

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Racontez nous un peu votre parcours ?

J’ai commencé par faire l’école de Blanche Salant basée sur la méthode américaine : Actor Studio.
Avant ça, j’avais fait un petit parcours chez Michel Galabru donc je suis vraiment née du théâtre et plus particulièrement de cette méthode basée sur la mémoire sensorielle. Elle est intéressante parce qu’il y a énormément de travail qui se fait en amont sur la vie sensorielle du personnage et du coup, lorsqu’on arrive sur scène on peut complètement se libérer l’esprit et laisser vraiment aller notre corps au sens. C’est beaucoup plus évident, beaucoup plus facile et je trouve que c’est un travail qui est plus intéressant parce qu’on construit un personnage en amont mais on ne triche pas, on ne ment jamais car on se laisse porter par la vie sensorielle du personnage dès qu’on est sur scène. 

Après cette formation j’ai fait un peu de théâtre. J’ai aussi fait un peu de télé de façon très alimentaire. J’ai eu la chance de faire pas mal de publicité donc financièrement ça m’a permis de pouvoir accepter des projets de théâtre où je gagnais moins ma vie. 
Un jour j’ai fait une pub qui m’a rapporté pas mal d’argent et plutôt que de la dilapider dans des soirées avec des potes et sans en voir le bénéfice dans ma vie, j’ai décidé d’en faire quelque chose d’intéressant et de positif. 
Je suis donc partie à New York pendant six mois où je me suis inscrite à l’Actor Studio et je prenais des cours d’anglais à la fac. J’ai aussi pris des cours de claquettes sur Broadway. 

Là-bas j’ai eu la chance de travailler sur la pièce « Cowboy Mouth » de Sam Shepard et Patti Smith. Pour des raisons très personnelles dans mon parcours de femme et dans mon parcours d’artiste, j’ai retrouvé énormément de raisonnances dans cette pièce. 
En rentrant j’ai eu envie de la monter et ça m’a pris cinq ans. 

Pouvez-vous nous présenter la pièce « Cowboy Mouth » dans laquelle vous jouez avec Cali en ce moment ?

C’est l’histoire d’amour de Cavale et Slim qui est le reflet de celle de Patti Smith et Sam Shepard. On est en 1971, ils se rencontrent et vivent leur histoire de façon très passionnelle et quelque part ils s’offrent une porte de sortie l’un et l’autre en écrivant cette pièce de théâtre. Ils y jettent toute leur histoire d’amour et ils mettent un point d’honneur à se faire le reflet de toute cette génération des années 70 qui est en perte de repère et qui n’arrive plus à s’accrocher à rien, ni à la politique, ni à la religion pour essayer de trouver un sens à leurs vie. 
Le rock et quelques années après, la période punk allait naître de cette époque là. C’est à travers la musique que la jeune génération va trouver un nouveau sens à l’existence. C’est ce que raconte cette pièce. 
Cavale kidnappe Slim dans la rue pour faire de lui une star du rock pour essayer de sauver toute cette génération perdue et redonner de l’espoir et un sens à l’avenir. Elle l’enferme au Chelsea Hotel à New York, qui est un des personnages essentiel de la pièce. 

Vous aimeriez que les gens se disent quoi après avoir vu la pièce ?

Quand on a la chance de rencontrer les gens à la sortie ils nous disent que ça reste quelque chose de très sensoriel pour eux, ils n’arrivent pas forcément à mettre des mots dessus et en même temps ils savent qu’ils viennent de passer un voyage extra ordinaire. Je veux dire par là qu’on les a vraiment sorti de leur quotidien et en même temps ils se sont connectés comme jamais à ce qu’ils ont de plus essentiel en eux. Peut-être que ça les a chamboulé parce qu’ils se sont confrontés à des questions qu’ils ne se posaient plus. Je pense que ça réveil chez eux des choses de l’ordre de l’intime.
Je crois que même si ce sont deux personnages extrêmement désespérés il y a quelque chose d’extrêmement lumineux à la sortie de cette pièce, c’est plein d’espoir. 

Ce qui me plait le plus c’est quand les gens acceptent de lâcher prise, ce qui leur prix 10/15 minutes mais après ce moment ils plongent tête baissée dans cette aventure, dans ce couple, dans cette histoire et ils ressortent de là avec plein de très beaux souvenirs. 
Ce qui est bien c’est que chacun d’entre eux nous dit que cette pièce qui ne les quittera pas pendant quelques jours et qu’elle va continuer à mûrir et qu’elle va leur faire toucher du doigt des choses assez fortes. 

Pourquoi avoir choisi Cali pour vous accompagner sur scène dans la pièce « Cowboy Mouth » ? 

Au fur et à mesure de mes recherches, je me suis rendu compte que la dimension musicale était telle qu’il fallait vraiment que je puisse avoir à mes côtés un partenaire de jeu qui est une connexion totale, immédiate et instinctive à cet univers là. Je me suis dis que ça allait être un support énorme pour moi, d’avoir à mes coté quelqu’un pour qui la musique était un sixième sens.
J’avais toute la dimension onirique du personnage je l’avais totalement saisi, après toute celle du pouvoir de la musique à cette époque là il y a quelque chose qui m’échappait et même si j’en m’en étais imprégnée à travers beaucoup de lecture, je savais qu’il me fallait quelqu’un pour qui la musique était aussi essentielle que pour les personnages.

C’est Benabar qui m’a dit : « l’univers rock est tellement puissant qu’il te faut quelqu’un pour qui toutes ses évidences là, tous ses mots, tout ce combat, soit essentiel » et il m’a dit que Cali faisait de la musique pour toutes ses raisons. Il m’a dit que lorsqu’il écoutait le texte il avait l’impression de l’entendre parler et il m’a conseillé de lui proposer.

Je lui ai envoyé un samedi et le dimanche il m’a envoyé un mail en me disant de ne surtout pas faire cette pièce sans lui ! C’était génial, j’étais ravie et en même temps j’avais la trouille car je me demandais ce que ça pourrait donner car il n’avait jamais fait de théâtre.
Dès notre première rencontre, après avoir dîné, j’ai su que c’était le personnage dans sa façon de s’exprimer, dans ses inspirations… Tout était dans la pièce déjà.

Comment avez vous réussi à créer une telle fusion entre vous alors que vous ne vous connaissiez pas ?

Patti Smith et Sam Shepard ont une telle complicité qui eus due à l’heure histoire d’amour, qu’effectivement il était essentiel qu’on est cette complicité là. Il est vrai qu’elle est venue de façon assez évidente. On s’est beaucoup vu, il m’a beaucoup parlé et indiqué pas mal de lectures, ce qui nous a beaucoup rapproché. Les mots étaient tellement évident pour nous, que rapidement on s’est retrouvé là dedans. 

Cali nous a confié qu’il pensait que le fait d’avoir eu plus de temps comme il était en tournée avait été un plus pour la pièce. Etes vous du même avis ?

Oui parce que je pense que nous n’aurions pas été prêts. On l’aurait fait mais ça fait trois ans maintenant que Cali est rentré dans le projet et je pense que c’était nécessaire, autant pour lui que pour moi qu’on digère les personnages. 
Quand il était en tournée il médisait régulièrement qu’il relisait le texte, qu’il avait compris des choses et qu’il était touché d’avoir touché du doigt des choses essentiels. On était souvent passé à coté de certains trucs. 
C’est un texte tellement sensoriel et tellement instinctif que je pense que le travail se fait dans l’inconscient. Donc ces cinq années pour moi et les trois pour Bruno (Cali NDLR) étaient essentielles. 

Quels sont vos coups de coeur au théâtre en ce moment ?

Une pièce qu’il faut absolument aller voir c’est « Mangez-le si vous voulez » au théâtre Tristan Bernard, qui est au 64, rue du Rocher dans le VIIIème à Paris. J’aime les pièces qui nous chamboulent et qui nous faut nous poser les bonnes questions et elle fait partie de ses pièces là. 

Si vous deviez nous citer, un parfum, un homme, une femme, une ville, un objet et une devise ?

Un parfum : Le jasmin parce que ça berce mon enfance. Mon père en a toujours mis dans le jardin et quand je sens du jasmin j’ai une boule d’émotion qui monte. 

Un homme : Bruno (Cali), tellement évident…

Une femme : Annie Girardot et ça plus que jamais.

Une ville : La mienne est plus précisément ma presque ile, le Cap Feret. 

Un objet : Cali m’a inspiré pour cette réponse. J’ai hérité de pas mal de choses de mon grand-père que je n’ai malheureusement pas connu. Il est mort en en résistant à la guerre et j’ai gardé son laissé passer donc ce serait ça. 

Une devise : « Marche ou crève. »

Vos bons plans et vos bonnes adresses ?

Le Barbe à Papa qui est au 18 Rue Condorcet dans le IX ème à Paris. C’est le restaurant le plus sympa que je puisse connaitre. C’est convivial, la nourriture est top et à chaque qu’il s vous emmènent l’addition c’est avec des bocaux énormes de bonbons ! On se croirait à la maison !

Quels sont vos projets et vos envies ?

Vivre le moment présent. On est à l’affiche jusqu’au 26 avril et je verrai après.

On aime… Cali et on l’interview

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Racontez-nous un peu votre parcours ?

J’ai toujours baigné dans la musique car j’ai eu la chance d’avoir mes frères et sœurs ainsi que mes amis qui m’en faisaient écouter beaucoup. Un docteur a dit que toute la musique qu’on écoute entre huit et douze ans sera celle qui, émotionnellement, va nous poursuivre toute la vie et je le confirme. Ça m’a donné une terrible envie de quitter, sans regret, mes études pour aborder l’aventure de la musique sans avoir aucune connaissance musicale mais avec un cœur énorme pour le faire. J’ai travaillé dur, laborieusement, en passant par des bals de villages, des groupes…

Un jour, j’ai trouvé un piano dans une maison que je louais, je me suis dis que c’était un signe alors j’ai appris le piano pour m’accompagner sur mes chansons, ensuite la guitare… J’arrivais à faire de petites chansonnettes comme ça. J’ai adoré ce moment là parce-que j’ai découvert que quelque soit le secteur qu’on choisit, la création quelle qu’elle soit, justifie cette vie.

Tout ce que j’ai fait jusque là c’était beaucoup avec le ventre et le cœur et ça m’a pas mal réussi.
Le théâtre c’est la même chose pour moi.

Aviez-vous pour ambition de faire du théâtre justement ?

Je ne voulais pas faire de théâtre mais je voulais gagner un « Molière » quoiqu’il arrive. (Rires).
Plus sérieusement, je n’avait pas du tout cette ambition, ça ne m’a jamais effleuré. J’ai une expérience du cinéma qui m’a beaucoup plu mais je crois que ce qui m’a le plus plu ce sont les rencontres humaines avec les acteurs…
La vision du théâtre que j’ai toujours mais que j’avais avant surtout, c’était ces êtres merveilleux qui animent une scène et qui nous font vivre un moment magique. Ça c’est un travail de toute une vie donc pour moi c’était intouchable.

Quand Marie m’a contacté, j’ai d’abord été super fier. Souvent je fais des conneries et je réfléchis après donc au début je me suis dis « non », puis j’ai lu les mots et j’ai trouvé ça tellement puissant. Je n’avais jamais lu quelque chose destiné à un spectacle vivant qui me touche autant. Je me suis dis que c’était un signe. En plus, Patti Smith et Sam Shepard au dessus de tout ça, donc au final j’ai dit oui et j’ai ajouté qu’elle n’avait pas intérêt à prendre quelqu’un d’autre. (Rires).

Comment vous êtes-vous préparé pour ce rôle ?

Très vite Nicolas Tarrin a pris les rênes de la mise en scène. Ce qui était plutôt bien c’est qu’au démarrage on avait pas un théâtre où quelqu’un nous attendait, on travaillait juste sur un texte. On a donc fait des lectures avec Nicolas et Marie, on a décortiqué ce texte, on l’a retourné dans tous les sens car c’est un texte avec pleins de portes qui ouvrent sur d’autres portes. Il caresse la vie, il est au plus proche.
Nicolas a réussi et réussi chaque jour à ce qu’on ne lâche pas cette vraie vie là, qu’on joue tous les jours. Le mot routine est l’anonyme premier de ce spectacle. C’est toujours être bienveillant et attentif à ne pas perdre cette direction de la vérité.
C’était très touchant. Pour moi ça a été un travail introspectif, vraiment fort.
Ensuite on a commencé à avoir des touches pour faire des premières lectures dans de vrais théâtres. On nous a proposé de jouer la pièce dans un théâtre mais je n’ai pas pu car j’étais en tournée.

Je crois que ce trajet était nécessaire, que si tout était arrivé trop vite, j’aurais été dépassé. Je pense que le fait d’avoir « digéré » ce temps pris ça n’a fait que du bien à la pièce.

Vous voyez-vous sur une autre pièce ou celle ci restera votre seule expérience ?

Je n’aime pas dire que je ne ferai plus jamais ça, parce qu’on ne sait jamais mais par contre c’était la dernière. Dans le sens où c’était la première et la dernière. J’aime bien cette idée de monter une fois sur la lune mais une seule. Après on peut le raconter toute la vie alors que quand on est monté dix fois sur la lune on ne sait plus laquelle raconter.

Vous aimeriez que les gens se disent quoi après avoir vu la pièce ?

J’aime ce qu’ils se disent avant tout. En sortant on a la chance de pouvoir partager avec des gens qui sortent de la pièce et le point commun de tout le monde c’est l’émotion quoiqu’il arrive. On prend, on s’identifie à des bouts de vies de chacun.
Ce que j’aime entendre c’est : « on est complètement remué, c’est un grand huit ». On attend les gens à la sortie du grand huit et ils ont la joie et la peur de leur vie.

Après l’histoire en elle même, on peut dire que c’est la dernière heure de la vie d’un couple désespéré.

Quels sont vos coup de cœurs musicaux du moment ?

J’en ai beaucoup donc c’est difficile. Le dernier Florent Marchet nous a beaucoup touché Marie et moi. Le dernier Bruce Springsteen aussi.
Le festival « Les Déferlantes » à Argelès-sur-Mer, le plus grand et beau festival du monde, il est mon coup de cœur à vie.

Avez-vous des coup de cœurs théâtraux en ce moment ?

Antoine Duléry qui joue au théâtre du Grand Point Virgule qui se situe au 8, bis rue de l’arrivée dans le XVème. Il fait un one man show qui est à mourir de rire.

Egalement « Le tour du monde en 80 jours » au Splendid au  48 Rue du Faubourg Saint Martin dans le Xème, qu’il faut absolument aller voir parce que vous vous pissez dessus au sens premier. (Rires)

La pièce qui se jour après la notre « Des journées entière dans les arbres ». On l’a vu et les acteurs sont merveilleux et les textes sublimes. En plus on a la chance de les côtoyer tous les jours dans les loges et ce sont vraiment des gens qui dans la vie sont purs et très gentils.

Vos bons plans et vos bonnes adresses ?

L’Etoile de Montmartre, un restaurant situé au  26 Rue Duhesme dans le XVIIIème.

L’Entracte qui se trouve juste à côté du théâtre, un lieux mythique.

Si vous deviez nous citer, un parfum, un homme, une femme, une ville, un objet et une devise ?

Un parfum : Celui de la loge quand je vais acheter un chawarma avant de jouer. (Rires)

Un homme : Eric Cantona.

Une femme : Patti Smith.

Une ville : Clifden en Ireland.

Un objet : Le foulard des brigades internationales dont j’ai hérité de mon grand-père. Un foulard rouage avec d’un coté le pays d’origine : l’Italie et de l’autre coté le drapeau du pays où il est allé combattre : l’Espagne.

Une devise : « L’ordre est la vertu des médiocres » et « Le beau est la splendeur du vrai ».

Vos projets et vois envies ?

J’aime bien être dans cette histoire complète et me dire qu’on ne sait pas trop ce qu’il va se passer après. J’aimerais finir cette expérience parisienne la tête haute et fiers de nous.

Côté musique, l’an prochain il y aura un nouvel album et une tournée mais je n’en suis pas encore là.

On aime… « La Jupe Obligatoire » au Théâtre du Petit Gymnase

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Il y a quelques temps, nous sommes allées au Théâtre du Petit Gymnase, situé au 38 boulevard Bonne Nouvelle dans le X ème arrondissement de Paris pour aller voir la pièce « La Jupe Obligatoire » de Dominique Coubes et Nathalie Vierne.

L’histoire est la suivante :

France, la « trentaine raffinée » est scénariste de films d’auteur. Devant de gros problèmes financiers, elle obtient de Bernard, son ex l’écriture de son prochain scénario sur le monde échangiste !
Aux antipodes des pratiques du libertinage, France, soutenue par son maître spirituel, Maître Dong, se documente sur internet. Le résultat est catastrophique ! Bernard décide alors de faire appel à Sharon pour aider France.
Très expérimenté sur le sujet, cette délicieuse « bimbo », prête à tout pour devenir une star, fréquente les clubs échangistes et autres soirées VIP. Un matin, Sharon sonne chez France…
La rencontre de ces deux femmes que tout oppose, va bouleverser leur vie.

Cette pièce jouée par Olga Sekulic, Lilou Fogoli, Thierry Samitier et Ludovic Berthillot a obtenu le Prix Raimu de la Comédie.
Une comédie sentimentale plutôt coquine mais jamais vulgaire et sans aucun cliché. Ne vous attendez pas à pleurer de rire mais c’est une pièce très agréable à regarder qui fait beaucoup sourire où la mise en scène et le jeu des comédiens est très bon. En effet, les deux comédiennes plutôt sexy sont douées, Ludovic Berthillot qui incarne le « moine gourou » est à 100% dans son rôle et Thierry Samitier est excellent dans le rôle du « salaud ».
Une fin inattendue mais plaisante. Un véritable message de liberté pour les femmes.
Nous avons donc passé un agréable moment que nous vous recommandons, c’est jusqu’au 29 mars, vous pouvez réserver vos places ici.

Concours – On aime… Le spectacle « Petite dépression entre amis » de Davy Mourier

davymourier

Vendredi soir, nous sommes allées voir le spectacle « Petite dépression entre amis » de Davy Mourier à « La Nouvelle Seine » et n’avons pas du tout été déçues !
Un spectacle très drôle, même si au début on pourrait croire que c’est davantage destiné aux garçons, les femmes y trouvent rapidement leur compte, en tout cas, c’est notre avis. Ce spectacle n’est autre que la suite des deux BD de Davy : « 41 € pour une poignée de psychotropes » et « 50 francs pour tout« .

C’est lors d’une séance chez le psy que Davy nous parle de sa vie en passant de son premier amour « Coquillage » aux Lire la suite Concours – On aime… Le spectacle « Petite dépression entre amis » de Davy Mourier